L'heure de partir va enfin sonner,
Et les brumes en ton être ont fini
De te déboussoler.
Rien n'est plus ce que tu imaginais
Ce tout n'était qu'un reflet.
Regarde dans les yeux de ta vie,
La vie sait qui tu es,
Et si impunément tu l'oublies
Elle saura te guider... C'est vrai...
Reviens vers toi...
La vie est là.
L'heure de choisir n'est plus à ta portée
Et tu auras beau te contredire,
Ton cœur lui a parlé,
Etre ou ne pas être, n'est plus la question
Mais une immense affirmation.
Regarde dans les yeux de ta vie,
La vie sait qui tu es... C'est vrai.
Et si impunément tu l'oublies
Elle saura te guider... Elle sait...
Reviens vers toi,
La vie est là...
Et tout ce mal que tu peines à faire,
Fais-en ta prière.
Regarde dans les yeux de ta vie,
Ta vie sait qui tu es,
Et si impunément tu l'oublies
Elle saura te guider... C'est vrai...
Reviens vers toi...
La vie est là...
Il ne portait qu'un grand chapeau
Une canne et un long manteau
Il s'endormait sur les vieux bancs
Du parc où l'on allait souvent
Il dessinait des arcs-en-ciel
Sur les pavés, sous les gratte-ciels
Il se couchait près d'un sac bizarre
Où il cachait sa steel guitare
L'homme qui n'avait pas de maison,
Nous racontait tout plein d'histoires
S'il avait perdu la raison
Il n'avait pas perdu la mémoire
L'homme qui n'avait pas de maison,
Avait toujours un beau sourire,
Un grand sourire qui en dit long,
Quand ceux qui parlent n'ont rien à dire
Il ne portait qu'un grand chapeau
Une canne et un long manteau
Il s'endormait sur les vieux bancs
Du parc où l'on allait souvent
Il dessinait des arcs-en-ciel
Sur les pavés, sous les gratte-ciels
Il se couchait près d'un sac bizarre
Où il cachait sa steel guitare
L'homme qui n'avait pas de maison,
Avait gravé sur son visage
Les cruautés que les saisons
Avaient laissées sur leur passage
L'homme qui n'avait pas de maison
Rangeait son cœur dans une bouteille
Dont il tirait toute l'affection
Qui lui manquait au réveil...
Il ne portait qu'un grand chapeau
Une canne et un long manteau
Il s'endormait sur les vieux bancs
Du parc où l'on allait souvent
Il dessinait des arcs-en-ciel
Sur les pavés, sous les gratte-ciels
Il se couchait près d'un sac bizarre
Où il cachait sa steel guitare
La différence
Celle qui dérange
Une préférence, un état d'âme
Une circonstance
Un corps à corps en désaccord
Avec les gens trop bien pensants,
Les mœurs d'abord
Leur peau ne s'étonnera jamais des différences
Elles se ressemblent
Se touchent
Comme ces deux hommes qui dansent
Sans jamais parler sans jamais crier
Ils s'aiment en silence
Sans jamais mentir, ni se retourner
Ils se font confiance
Si vous saviez
Comme ils se foutent de nos injures
Ils préfèrent l'amour, surtout le vrai
À nos murmures
Ils parlent souvent des autres gens
Qui s'aiment si fort
Qui s'aiment comme on dit "normalement"
De cet enfant tellement absent
De ce mal du sang qui court
Et tue si librement
Leurs yeux ne s'éloigneront jamais par négligence
Ils se reconnaissent, s'apprivoisent
Comme ces deux femmes qui dansent
Sans jamais parler sans jamais crier
Elles s'aiment en silence
Sans jamais mentir, ni se retourner
Elles se font confiance
Si vous saviez
Comme elles se foutent de nos injures
Elles préfèrent l'amour, surtout le vrai
À nos murmures
De Verlaine à Rimbaud quand on y pense
On tolère l'exceptionnelle différence
Sans jamais parler sans jamais crier
Ils s'aiment en silence
Sans jamais mentir, ni se retourner
Ils se font confiance
Si vous saviez
Comme ils se foutent de nos injures
Ils préfèrent l'amour, surtout le vrai
À nos murmures
Solaire, émouvante,
Chevelure ambrée et dansante,
Regard intense prend corps
Et la vie s'élance
Déesse de mon cœur
Enfant sans aucune ombre, aucune peur.
Elle joue à rêver que l'on peut
Tout inventer, imaginer,
Voler est pour elle
Est bien réel
Elle sait
Fille d'un arbre blanc
Aux immenses bras luminescents,
Bientôt femme et guerrière
Quel que soit le temps...
Mais ce soir elle s'endort au cœur
D'un conte aux mille métaphores,
Demain sa mémoire allumera
L'espoir de n'être qu'une lumière
Le vent cachait la lune
La nuit masquait les dunes
Cela se passait loin d'ici
Dans le desert du Mali
Les cinq aventuriers
Vivant dans la fougue leur destin
En recherchant leurs équipiers
Ont trouve la fin du chemin
L'Aziza est en pleurs
Dans le vent du desert
Le coeur et l'aventure
Ont perdu leurs enfants
Tous les aventuriers
Se sentent abandonnés
Ils traînent par les sentiers
Leurs rêves découragés
Il revait d'infini
Elle ecrivait la nuit
Lui, il chantait la vie
Eux survolaient l'ennui
Ils vivaient de defis
De missions impossibles
De luttes pour la survie
Dans des régions inaccessibles
L'Aziza est en pleurs
Dans le vent du desert
Le coeur et l'aventure
Ont perdu leurs enfants
Tous les aventuriers
Se sentent abandonnés
Ils traînent par les sentiers
Leurs rêves découragés
Que reste-t-il dans les débris
Que reste-t-il de l'infini
Le sable est triste quand tombe la nuit
Dans le desert le vent s'ennuie
Paris Dakar, pari du coeur
Pari du coeur, pari perdu
Mais l'homme ne céde pas au malheur
Dans le vent, la fête continue!
L'Aziza est en pleurs
Dans le vent du desert
Le coeur et l'aventure
Ont perdu leurs enfants
Dans le bruit des moteurs
Et des hélicoptères
Les scrupules ont vécu
La fête continue!
L'homme traîne ses peines,
Conduit son ciel au désespoir,
Mange des étincelles et broie du noir,
Et la misère elle, ne vient pas de notre Terre,
Elle est la mère qu'on assassine.
Fragiles éventails nous sommes,
Exposés aux vents glacés qui résonnent,
Brisés nos cœurs pèsent une tonne,
Jamais heureux, jamais.
Assez...
Quand dans nos audaces,
Se glissera un peu d'amour,
Nous verrons la trace de meilleurs jours,
Quand dans nos prières
Il y aura le voeu sincère
De ne plus enfanter de guerre
D'immenses flammes s'élèveront
Miroir de nos âmes, gardiennes du son,
Nos dernières larmes couleront,
Heureux à jamais, heureux...
Libérer de la vie sans sens
Animer sa présence...
Anahata, Ananda, Amrita
Anahata, Kalpataru...
Anahata, Ananda, Amrita
Anahata, Kalpataru...
D'immenses flammes s'élèveront
Miroir de nos âmes, gardiennes du son,
Nos dernières larmes couleront,
Heureux à jamais, heureux...
Pour toi
J'ai déserté la terre
J'ai fait ma frontière
De ton nom et de tes yeux
C'est toi
Oui c'est toi seul au monde
Plus jamais personne
Ne me fera vivre à deux
Et pourtant je sais
Que si tu me quittais aujourd'hui même
Autant que je t'aime
Je vivrais
J'irais
Rencontrer mes larmes
Écarter des flammes
Mélanger ma vie à d'autres vies
Suivie
De ton ombre immense
Portant ta présence
Du passé à l'avenir
Et remplie de toi
Avec cette force qui me vient de toi
Si tu t'en allais
Je vivrais
Je vivrais
Comme on vit parce qu'on doit vivre
Oui je vivrais
Libérée sans être libre
Tu vois
Que sans toi j'existe
A peine un peu triste
Oui sans toi j'existerais
Avec toi pourtant
Si je n'ai que rêvé, si tu m'attends
Au lieu d'exister
Je vivrai
À faire pâlir tous les Marquis de Sade,
À faire rougir les putains de la rade,
À faire crier grâce à tous les échos,
À faire trembler les murs de Jéricho,
Je vais t'aimer.
À faire flamber des enfers dans tes yeux,
À faire jurer tous les tonnerres de Dieu,
À faire dresser tes seins et tous les Saints,
À faire prier et supplier nos mains,
Je vais t'aimer.
Je vais t'aimer
Comme on ne t'a jamais aimée.
Je vais t'aimer
Plus loin que tes rêves ont imaginé.
Je vais t'aimer. Je vais t'aimer.
Je vais t'aimer
Comme personne n'a osé t'aimer.
Je vais t'aimer
Comme j'aurai tellement aimé être aimé.
Je vais t'aimer. Je vais t'aimer.
À faire vieillir, à faire blanchir la nuit,
À faire brûler la lumière jusqu'au jour,
À la passion et jusqu'à la folie,
Je vais t'aimer, je vais t'aimer d'amour.
À faire cerner à faire fermer nos yeux,
À faire souffrir à faire mourir nos corps,
À faire voler nos âmes aux septièmes cieux,
À se croire morts et faire l'amour encore,
Je vais t'aimer.
Je vais t'aimer
Comme on ne t'a jamais aimée.
Je vais t'aimer
Plus loin que tes rêves ont imaginé.
Je vais t'aimer. Je vais t'aimer.
Je vais t'aimer
Comme personne n'a osé t'aimer.
Je vais t'aimer
Comme j'aurai tellement aimé être aimé.
Je vais t'aimer. Je vais t'aimer.