Je suis pas comme Rose Kennedy
J'voudrais pas que mes fils chéris
Deviennent plus tard quelle folie
Président des Etats-Unis.
Elle s'appelait Kennedy Rose
Mais dites-moi quelle métamorphose
A fait d'une si jolie rose
Une dame pour qui ses fils osent
De toute leur vie faire un défi
De toute leur vie faire un défi.
Je suis pas comme Rose Kennedy
J'voudrais pas que mes fils chéris
Deviennent plus tard quelle folie
Président des Etats-Unis.
Rose Rose
Mais quelle est la cause
Il a dû se passer quelque chose
Elle s'appelait Kennedy Rose
C était une jolie p'tite ville rose
Ses fils chéris de l'Amérique
Auraient pu faire de la musique
Des sciences ou des mathématiques
Au iieu de n'être que défi.
Je suis pas comme Rose Kennedy
J'voudrais pas que mes fils chéris
Deviennent plus tard quelle folie
Président des Etats-Unis.
On a tous des mots d'amour
Cachés au fond de soi
Un quai de gare à Cherbourg
Où l'autre ne viendra pas
On a tous laissé des larmes
Dans un hôtel du Nord
Pour un homme ou une femme
Qui s'appelait encore
Si tu savais comme je sais qu'tu l'oublieras jamais
Tu t'en fous de c'que j'te dis, je sais, je sais
Arrête de boire Jojo
Tu vas finir barjo
Pour trois fois moins que rien
On est toutes des putains
Arrête de boire ivrogne
L'Alsace et la Bourgogne
J'vais t'dire c'que t'es ce soir
T'es le roi des comptoirs
Y'a des moments tu m'fais honte
À t'regarder souffrir
Allez demande leur ton compte
Maintenant il faut partir
Tu vois pas qu'ils s'foutent de toi tous ces p'tits mecs au bar
Me dis pas qu't'es devenu ça, j'pourrais pas le croire
---------------- Refrain
Si tu savais comme je sais qu'tu l'oublieras jamais
Tu t'en fous de c'que j'te dis, je sais, je sais
------------------- Refrain
Vous viviez comme un prince, je chantais pour trois sous
Dan un bal de province et je rêvais de vous
À la fin du polar, quand vous ne mouriez pas
Comme je l'enviais la dame qui souriait dans vos bras
Je vous aurais aimé avant de vous connaître
Mais vous aurais connu avant de disparaître
Je ne suis pas peu fière, mais je tiens à en rire
Entre toi et le poster, j'ai du mal à choisir
Et je te dis Vous
M'avez éblouie
Moi qui n'étais rien
Vous qui aviez tout
Vous m'avez dit Tu
Es belle, toute en noir
Quand vous êtes venu
M'écouter un soir
C'était au mois de mai, j'm'en souviendrai toujours
J'étais morte d'angoisse, vous sachant là dans l'ombre
Puis sont venus vos fleurs et l'espoir d'un amour
Vous le grand, moi la p'tite, soyez là si je tombe
La gloire est si fragile mais bien moins que mon coeur
On dit qu'elle est le deuil éclatant du bonheur
À la fin du polar, si vous deviez mourir
J'essaierais c'est promis de garder le sourire
Et je te dis Vous
M'avez éblouie
Moi qui n'étais rien
Vous qui saviez tout
Vous m'avez dit Tu
Es belle, toute en noir
Quand vous êtes venu
M'écouter un soir
Et je te dis Vous
M'avez éblouie
Moi qui n'étais rien
Vous qui saviez tout
Vous m'avez dit tu
Es belle, toute en noir
J'etais si émue
Sous votre regard
Quand vous êtes venu
M'écouter un soir...
Je n'suis qu'une demoiselle sans balançoire
Les yeux au ciel, j'regarde filer les stars
Depuis nous deux je n'écoute plus Mozart
C'est pas mon seul regret tu peux me croire
L'amour, l'amitié, ça n'a rien à voir
Faudra un jour rattraper ce retard
Ce soir j'aimerais bien la refaire, l'histoire
J'ai une envie claire de te revoir
J'ai couru pour venir me jeter contre toi
Je retiens mon souffle, Ah...Ah...
J'ai couru pour venir, j'ai couru, me voilà,
Je reprends mon souffle, Ah...Ah...
Le temps qui passe a des reflets bizarres
Comme un glaçon dans la Marie Brizard
J'ai l'impression qu'on m'a volé ma part
J'ai une envie folle de te revoir
Il doit bien exister ce monde à part
Pour les comme nous, les amis qui s'égarent
J'étais ton p'tit diamant, ta perle rare
Dis si je brille encore dans ta mémoire
Chorus:
This is a man's world
But it wouldn't be nothing, nothing
Without a woman or a girl
Man made the cars
To take us over the road
Man made the trains
To carry the heavy load
Man made the electric light
To take us out of the dark
Man made the boat for the water
Like Noah made the ark
Chorus
Man thinks about the baby girls
And the baby boys
Man makes them happy
'Cause man made the toys
After man made everything
Everything he can
You know that man makes money
To buy from other men
Chorus
He's lost in the wilderness
He's lost in bitteness
Chorus
Without a woman or a girl, no...no, no, no
Without a woman or a girl
This is a man's world, this is a man's world
This is a man's world, no....
Et quand le temps se lasse
De n'être que tué
Plus une seconde passe
Dans les vies d'uniformité
Quand de peine en méfiance,
De larmes en plus jamais
Puis de dépit en défiance
On apprend à se résigner
Viennent les heures sombres
Où tout peut enfin s'allumer
Ou quand les vies ne sont plus qu'ombres
Restent nos rêves à inventer
Il me dit que je suis belle
Et qu'il n'attendait que moi
Il me dit que je suis belle
Juste faite pour ses bras
Il parle comme on caresse
De mots qui n'existent pas
De toujours et de tendresse
Et je n'entends que sa voix
Éviter les regards, prendre cet air absent
Celui qu'ont les gens sur les boulevards
Cet air qui les rend transparents
Apprendre à tourner les yeux
Devant les gens qui s'aiment
Éviter tous ceux qui marchent à deux
Ceux qui s'embrassent à perdre haleine
Y a-t-il un soir, un moment
Où l'on se dit c'est plus pour moi
Tous les mots doux, les coups de sang,
Mais dans mes rêves, j'y ai droit
Il me dit que je suis belle
Et qu'il n'attendait que moi
Il me dit que je suis belle
Juste faite pour ses bras
Des mensonges et des bêtises
Qu'un enfant ne croirait pas
Mais les nuits sont mes églises
Et dans mes rêves j'y crois
Il me dit que je suis belle...
Je le vois courir vers moi
Ses mains me frôlent et m'entraînent
C'est beau comme au cinéma
Plus de trahison, de peines
Mon scénario n'en veut pas
Il me dit que je suis reine
Et pauvre de moi, j'y crois
Hmm, pauvre de moi, j'y crois
Oh, oh...
Fatiguée d'attendre
De toi des mots tendres
Que tu ne diras pas
Toi qui ne penses qu'à toi
Amour impossible
Quoi de plus terrible
De perdre ou te suivre
Te rêver, ou vivre
J'ai tout essayé pourtant
Toutes les armes des femmes
J'ai même versé une larme, seulement
Ai-je aimé nos silences
Ou ta belle indifférence, finalement
Je ne sais plus quoi faire
Moi qui d'ordinaire
Mesurais mon courage
Aux violences des orages
Il me faut faire le deuil
De toi de mon orgueil
Moi j'étais prête à tout
Sauf me pendre à ton cou
J'aurais été avec toi
Jusqu'en Alaska
Qu'importe si je ne supporte pas le froid
J'ai trouvé la chaleur
Près du feu des projecteurs
Loin de toi
Amour impossible
Quoi de plus terrible
De perdre ou te suivre
Te rêver, ou vivre
Je ne veux plus attendre
Je ne veux plus apprendre
Comment briser la glace
Quand ton reflet s'efface
Je ne vais pas t'aimer sans mot dire
J'vais pas te maudire
Oublier ton visage et ta voix
Tu sais pour être femme
On peut bien briser son âme
Plusieurs fois
S’il fallait le faire, j’arrêterais la terre
J’éteindrais la lumière, que tu restes endormi
S’il fallait pour te plaire lever des vents contraires
Dans un désert sans vie, je trouverais la mer
Et s’il fallait le faire, j’arrêterais la pluie
Elle fera demi-tour le reste de nos vies
S’il fallait pour te plaire t’écouter chaque nuit
Quand tu parles d’amour, j’en parlerais aussi
Que tu regardes encore dans le fond de mes yeux
Que tu y vois encore le plus grand des grands feux
Et que ta main se colle sur ma peau, où elle veut
Un jour si tu t’envoles, je suivrais, si je peux
Et s’il fallait le faire, je repousserais l’hiver
A grands coups de printemps et de longs matins clairs
S’il fallait pour te plaire, j’arrêterais le temps
Que tous tes mots d’hier restent à moi maintenant
Que je regarde encore dans le bleu de tes yeux
Que tes deux mains encore se perdent dans mes cheveux
Je ferai tout plus grand et si c’est trop ou peu
J’aurais tort tout le temps, si c’est ça que tu veux
Je veux bien tout donner, si seul’ment tu y crois
Mon cœur veut bien saigner, si seul’ment tu le vois
Jusqu’à n’être plus rien que l’ombre de tes nuits
Jusqu’à n’être plus rien qu’une ombre qui te suit
Entrer dans la lumière
Comme un insecte fou
Respirer la poussière
Vous venir à genoux
Redécouvrir ma voix
En être encore capable
Devenir quelquefois
Un rêve insaisissable
Toucher des musiciens
Sourire à des visages
À quatre heures du matin
N'être plus qu'une image
Être là de passage
Sans avoir rendez-vous
Avoir tous les courages
De me donner à vous
Et vous laisser venir
Comme un amant magique
Et vous ensevelir
Sous mon cri de musique
Entrer dans la lumière
Comme un insecte fou
Respirer la poussière
Vous venir à genoux
Elle voulait jouer cabaret
Sur un paque bot de contrebande
Pas dans un bastringue marseillais
Avec des marins qui lui demandent
Une chambre d'hôtel sur la mer
Histoire de faire le tour du monde
D'être la fiancée du corsaire
Tout en restant une putain de blonde
Qui chanterait blue bayou
En dansant sur les tables
Tout en étant capable
De faire peur aux voyous
Et chanter only you
En buvant dans les verres
Un fond de picon bière
Qui rend à moitié fou.
Elle voulait jouer cabaret
Pas les serveuses les filles de salle
Pourtant Dieu sait qu'elle s'en foutait
D'avoir le coeur et les mains sales
Elle venait d'une grande ville du nord
Où on a fermé les usines
Là où le soleil vaut de l'or
Elle savait depuis toute gamine
Elle voulait jouer cabaret
Pas les madelons d'infortune
Je peux vous dire qu'elle en rêvait
D'un jazz band sous un clair de lune
D'un chapeau claque avec des strass
Comme les vedettes américaines
Pas d'un néon sur la terrasse
Et l'accordéon qui se traîne