14 décembre de cinq à sept
Grand vent d'ouest, la ville tremble
Cinq quaaludes, sept percocet
Je me rendors parmi les cendres
Des croix et des croisés
Si ce soir c'est la guerre, je suis parée
De toute l'armée j'ai les plus belles armes
Je ne ferai pas de prisonniers
Soir après soir
Dexedrine et dollars
Nuit après nuit
Ma vie
Sous un feu nourri de regards
Soir après soir
Quatorzième nuit de décembre
La lune ouvre un œil lysergique
Mon taxi aux vitres sombres
Comme sans pilote file en automatique
Des croix et des croisés
Au bout d'un long corridor
La musique règne comme une idole d'or
Où s'accolent les humains dérisoirement
Soir après soir
Mille milliers de petits départs
Nuit après nuit
Ma vie
Sous un feu roulant de regards
Soir après soir
Soir après soir
Dix milliards de petits départs
Nuit après nuit
Ma vie
Sous un feu roulant de regards
Soir après soir
Youpidou
J'ai quitté l'école
Youpidou
Et pas d'Interpol!
Youpidou
Délaissé mon homme
Un voyou!
Un vrai Al Capone
Youpidou
C'est bien lui qu'on nomme
Youpidou
Une grande personne
Qui voit tout ...
Mais là, je m'intoxe
Youpidou
Et lui qui s'en moque!
Tes mots d'amour, c'est pas le jour!
Un mot de trop, c'est ce qu'il faut.
J'vais faire un tour, aux alentours ...
J'ai le moral au grand zéro.
T'es mots d'amour, c'est pas le jour!
Un mot de trop, c'est ce qu'il faut.
J'vais méditer aux alentours ...
Tout quitter, coller les morceaux.
Youpidou
Je suis sur la route
Youpidou
Quitter coute que coute
Youpidou
Sa mine maussade
Youpidou
Je pars en ballade
Youpidou
C'est dans mon bolide
Youpidou
Que je fais le vide
Rendez-vous
Pour une vie solaire!
G'noux, cailloux
Et plus de galcres!
J'm'ai pendu par les pieds...
C'est le plus bizarre que j'ai fait !
Descendu l'escalier
Quatre à quatre pour te retrouver
C'est vrai
Tes allures « d'allumé ! »
C'est « l'hallu » de tout le quartier
Tu es mon être parfait
Mon double expresso, mon amphet !
Tu m'as vue, tu m'as plu !
Reconnue, la toc attitude !
Tu es venu, en tutu
Des idées... de grande aventure
Mâcher ses mots,
Pas chez moi, pas chez touak !
Chasser l'ego !
Pourquoi qui ? Pourquoi faire ?
L'alter ego !
Tes choix c'est toc de mac !
T'es l'hyper beau !
Loue-moi loup, toute entière...
J'mets la flûte enchantée
C'est le bal le mieux pour danser! Crevée,
Flagada, fatiguée
Mais... montées de joie plein la tête !
Tu lis
Les fleurs du mal « aimé »
C'est le livre le mieux pour l'été !
Tu es mon maître à penser
Mon maître à faire des galipettes
Mâcher ses mots,
Pas chez moi, pas chez touak !
Chasser l'ego !
Pourquoi qui ? Pourquoi faire ?
L'alter ego !
Tes choix c'est toc de mac !
T'es l'hyper beau !
Loue-moi loup, toute entière...
Tu n'pourras rien me cacher
Je n'ai pas besoin d'être médium
Mais dis toujours la vérité
Si tu es un homme
Je n'pourrais pas te soigner
Ne me prends pas pour un sérum
Mais n'aie pas peur d'être blessé
Si tu es un homme
Si tu es un homme
Tu n'prendras rien pour acquis
Si tu es un homme
Je te donnerais toute ma vie
Et tu aimeras
Ce que nous sommes
Et la femme
Que je suis
N'y va pas par quatre chemins
Je ne mène pas à Rome
Mais ne crains pas d'aller trop loin
Si tu es un homme
N'essaie pas de m'impressionner
Je me passerais du décorum
Mais n'aie pas peur de pleurer
Si tu es un homme
Si tu es un homme
Tu n'prendras rien pour acquis
Si tu es un homme
Je te donnerais toute ma vie
Et tu aimeras
Ce que nous sommes
Et la femme
Que je suis
Ne cherche jamais à me plaire
Je ne chanterai pas ton Te Deum
Mais ne fais jamais semblant de faire
Si tu es un homme
Tu pourras vouloir me quitter
Et à défaut d'un erratum
Tu auras le droit de te tromper
Si tu es un homme
Si tu es un homme
Tu n'prendras rien pour acquis
Si tu es un homme
Je te donnerais toute ma vie
Et tu aimeras
Ce que nous sommes
Et la femme
Que je suis
Les jours de pluie
Mes jouets sont vivants
Les grands ont des griffes
Comme des bouts de ciment
Comment leur dire
Quand on a que seize ans
Le lit qu'on défait, n'a plus
Le goût du zan
À quoi bon
Les vies chiffons
Les mots d'amour
Qui sont trop courts,
Moi, j'rêve en grand
Comme l'éléphant
Je rêve immense
Ventre rond
Les yeux profonds
Mon ours dit à quoi bon ?
Son amitié
C'est dur à dire
Dure toute la vie
Alors lui...
Parler tout bas
Trouver les mots qu'il faut
Parler de tout, parler de moi
Pour trouver le repos
Ses bras : la douceur
Il a un cœur à l'intérieur
C'est l'objet de mon cœur
C'est pour lui
Mon poème
Au monde inanimé
Les jours de pluie
Mes jouets sont vivants
Les grands ont des rires
Qui vous giflent
En passant
À quoi bon
L'amour qui fond
Moi j'ai un compagnon
Je voudrais dire
Pas pour de rire
Même si c'est con...
Je l'aime, lui.
Parler tout bas
Trouver les mots qu'il faut
Parler de tout, parler de moi
Pour trouver le repos
Ses bras : la douceur
Il a un cœur à l'intérieur
C'est l'objet de mon cœur
C'est pour lui
Mon poème
Au monde inanimé
Parler tout bas
Trouver les mots qu'il faut
Parler de tout, parler de moi
Pour trouver le repos
Ses bras : la douceur
Il a un cœu
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Il me voudrait parfaite
La femme idéale
À la fois secrète
Et ce qu'il faut d'animal
Être celle qui se tait
Intelligente à la fois
Mais quoi que je fasse
Pour lui
Personne ne remplacera
Mylène Farmer
Il dort avec Mylène Farmer
Il se lève avec Mylène Farmer
Il vit avec Mylène Farmer
Il me voudrait parfaite
L'image d'Épinal
Femme, maitresse et mère
Sur le même piédestal
Être celle qui lui faut
En le laissant rêver
Mais quoi que je sois
Pour lui
Personne ne remplacera
Mylène Farmer
Il dort avec Mylène Farmer
Il se lève avec Mylène Farmer
Il vit avec Mylène Farmer
C’est un dédale inextricable,
Impénétrable aussi
C’est mon Maq… mon lit :
C’est mon maquis
C’est un refuge, chambre sans vue
Où l’air est pur, si pur
Est mon Maq… mon lit :
C’est mon maquis
C’est un dédale inextricable
De rires, d’éclats aussi
C’est mon Maq… ici
C’est mon maquis
C’est un repaire, sûr comme un père
Sentiers secrets, sentiers de verre,
Petit frère… c’est… aussi
Ta chambre et ton maquis
C’est un dédale inextricable,
Impénétrable aussi
C’est mon Maq… mon lit :
C’est mon maquis
C’est un jardin, dont le chemin
Est bien le sien aussi
C’est mon Maq… ici
C’est mon maquis
Partager tout parler de tout
Le protéger aussi
C’est mon Maq… ici
C’est mon maquis
Chambre cachette, chambre avec couette
De pirouettes en marionnettes
Petit frère, toi ici
Moi, je suis ton amie
C’est un dédale inextricable, impénétrable
C’est un refuge, chambre sans vue où l’air est pur
C’est un dédale inextricable de rires, d’éclats
C’est mon Maq… mon lit :
C’est mon maquis
C’est un dédale inextricable, impénétrable
C’est un jardin, dont le chemin est bien le sien
Partager tout parler de tout le protéger
C’est mon Maq… ici
C’est mon maquis
Moi je m'appelle Lolita
Lo ou bien Lola
Du pareil au même
Moi je m'appelle Lolita
Quand je rêve aux loups
C'est Lola qui saigne
Quand fourche ma langue,
J'ai là un fou rire aussi fou
Qu'un phénomène
Je m'appelle Lolita
Lo de vie, lo aux amours diluviennes
C'est pas ma faute
Et quand je donne ma langue aux chats
Je vois les autres
Tout prêts à se jeter sur moi
C'est pas ma faute à moi
Si j'entends tout autour de moi
L-O-L-I-T-A
Moi Lolita
Moi je m'appelle Lolita
Collégienne aux bas
Bleus de méthylène
Moi je m'appelle Lolita
Coléreuse et pas
Mi-coton, mi-laine
Motus et bouche qui n'dis pas
А maman que je suis un phénomène
Je m'appelle Lolita
Lo de vie, lo aux amours diluviennes
C'est pas ma faute
Et quand je donne ma langue aux chats
Je vois les autres
Tout prêts à se jeter sur moi
C'est pas ma faute à moi
Si j'entends tout autour de moi
L-O-L-I-T-A
Moi Lolita
Mademoiselle Juliette a
Son Romeo dans l’Alpha
De Verone a Rome elle court
Jolie syndrome de l’amour
Shakespeare s’amuse de sa muse
L’heroine trouve qu'il abuse
Elle monte vite dans les tours
Le grand ecrivain aime lui jouer des tours
Mademoiselle Juliette a
Pas vraiment la tete a
Choisir entre Montaigu et Capulet
Mademoiselle Juliette aim-
-erait faire la fete cham-
-pagne a sabrer coca a decapsuler
Mademoiselle prends des ailes
Ne pas se faire mettre en pieces
Dans son role elle ne veut qu'elle
Pas de replique de toute piece
Cette "Commedia dell’arte"
N’est pas assez dejantee
Qu'enfin William rende l'ame
Il n’y a plus que ca pour eviter le drame
Mademoiselle Juliette a
Pas vraiment la tete a
Choisir entre Montaigu et Capulet
Mademoiselle Juliette aim-
-erait faire la fete cham-
-pagne a sabrer coca a decapsuler
Mademoiselle Juliette a
Pas vraiment la tete a
Pleurer sur Montaigu et Capulet
Mademoiselle Juliette aim-
-erait faire la fete cham-
-pagne a sabrer coca a decapsuler
Où est «IL»
Quand il m'abandonne
Toute la vie
Est loin
Où est «LUI»
J'aime sa voix d'homme
Sans lui «IL» n'est rien
«LUI» est plus vieux
Je porte son pull marine
L'eau de ses yeux
Est bleue, d'un bleu des mers de Chine
«IL» est mystérieux
Dans sa stratosphère
Entre les deux, je voulais
Les deux
J'ai dans le cœur comme un poids
Dans la gorge une épine
De n'avoir fait le choix
«LUI» ou «TOI»
Les fenêtres sont en bois
Et ces pluies assassines
Qui coulent au fond de moi
«LUI» ou «TOI»...
Où est «IL» ?
Quand il n'y a personne
Toute la ville s'éteint
«TOI» et «LUI»
Mes deux moitiés d'homme
Sans eux je n'
Suis rien
«LUI» est si fort
Je ris quand il s'ennuie
Quand il a tort
Là, je l'aime mieux encore, il dit :
Qu'«IL» est amoureux
Comme l'eau aime la vague
Moi, sans les deux, j'ai du vague
À l'âme
J'ai dans le cœur comme un poids
Dans la gorge une épine
De n'avoir fait le choix
«LUI» ou «TOI»
Les fenêtres sont en bois
Et ces pluies assassines
Qui coulent au fond de moi
«LUI» ou «TOI»...
J'ai dans le cœur comme un poids
Des larmes d'encre de Chine
Qui me montrent du doigt
&laqu
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